Le but du jeu était simplement de trouver les ingrédients nécessaires à la fabrication d'une potion. Ces ingrédients étaient disséminés dans les grottes, il fallait trouver les clés ouvrant leurs portes, il me semble bien. Le jeu était encensé par la critique, malgré une jouabilité infernale et des phases de plate-forme millimétrées une fois rentré dans les grottes, et qui étaient vachement difficiles à réussir. Bref, comme de nombreux jeux de l'époque sur micros huit bits, la difficulté était assez ahurissante, il faisait ainsi partie de la masse de jeux réputés infinissables (alors que certains réussissent à terminer ce type de programmes).
Le jeu connut également une superbe suite, Cauldron II, dans lequel l'on incarne la citrouille que l'on a vaincue dans le premier opus, et qui évolue dans un grand chateau infesté de nombreuses créatures. Elle doit récupérer les objets volés par la sorcière (qui, dans ce jeu dort tout en haut du chateau) dans le premier opus. Cette citrouille rebondit comme un ballon, elle pouvait lancer des sorts de destruction sur les ennemis du chateau (lesquels, une fois tués réapparaissent au boût de quelques secondes ou dès que vous revenez dans la même pièce, ce qui arrivait assez souvent). Le joueur pouvait aussi gérer la puissance du rebond, et donc la hauteur et l'amplitude des sauts. Toujours aussi bien accueilli par la presse malgré une maniabilité encore deux fois plus infernale et une difficulté encore plus abrutissante, le jeu est hyper prenant, infinissable pour la plupart des joueurs. Il existe également pour d'autres micros comme le Commodore 64 ou le Spectrum.